Famille | Type | Age | Taille | Port | Milieu | Origine | Sexualité | Floraison |
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Cannabacées | arbre (feuillu) à feuillage caduc | 300 à 600 ans | 15 à 30 m. | dressé | Parc et jardin | Europe du Sud jusqu'à l'Asie mineure | hermaphrodite | avril |
Le micocoulier est un arbre du Midi qui craint le gel. Dans le nord de la France, il est surtout planté dans les parcs. Un critère intéressant pour le reconnaître, ses feuilles sont ordonnées de façon caractéristique sur les rameaux, un peu comme celles de l'orme. Elles sont disposées sur un même plan et de façon alterne (le terme botanique est distique). Ses feuilles sont dissymétriques, plus longues que larges, avec une longue pointe, elles sont fortement dentées tout le long du limbe. Elles font penser à celles de l'ortie d'où son nom anglais de nettle tree. Autre détail important les nervures sont ramifiées dès la base du limbe par trois (voir la photo 4). Ses fruits (drupes), appelés micocoules, sont petits, ovoïdes, avec un noyau central et ils sont disposés à l'aisselle des feuilles. Ils sont comestibles. Son tronc puissant reste assez lisse même âgé, il ressemble un peu à celui du hêtre. A noter: avant on classait le micocoulier dans la famille des ulmacées.
Le micocoulier est planté dans le sud de la France pour faire des fourches et d'autres petits objets sympathiques comme des manches de fouets, joliment appelés des perpignans. De son écorce, on tire une teinture jaune. Ses fruits sont comestibles et on s'en sert aussi pour faire une liqueur au nom surprenant, mais qui en dit long, l’élixir de sauve-chrétiens. Tous à vos verres!
Avec le micocoulier de Virginie (Celtis occidentalis) qui est plus petit dans nos régions et a des feuilles dentées jusqu'à la moitié du limbe. La feuille du micocoulier de Provence est plus longue plus étroite et surtout elle est dentée tout le long du limbe.
Reconnaître les arbres
©Loïc Jugue 2010/2024